L’idée de s’installer à la campagne en tant que médecin généraliste peut parfois faire peur. Pourtant, les bonnes raisons de franchir le pas ne manquent pas. Et ça, nous le tenons de l’avis même de celles et ceux, jeunes médecins ou parfois plus aguerris, qui ont déjà fait ce choix. Un choix qu’ils assument alors pleinement et qu’ils regrettent très rarement.
Le bonheur est là, tout près…
Il faut pourtant se rendre à l’évidence. Prendre la décision de se mettre au vert, et d’exercer en zone sous-dotée a de quoi en rebuter certains. Et le champ lexical utilisé par les médias et les organisations de santé n’est pas là pour améliorer les choses. En effet, le concept de « désert médical », utilisé à tour de plume dans la plupart des dossiers sur le sujet, est pour le moins péjoratif. Par conséquent, il est grand temps de remettre les choses au vert, ou au vert clair. Un désert médical, ce n’est pas obligatoirement un… désert. C’est même souvent très loin de ça. Notons d’ailleurs au passage qu’une zone sous-dotée peut très bien se situer au sein d’un territoire urbain.
Halte aux stéréotypes !
S’installer à la campagne, ça n’a rien du sacerdoce auquel on voudrait parfois nous faire croire. Mais c’est effectivement un choix de vie et surtout d’orientation professionnelle. Et comme toutes les grandes décisions, celle-ci doit se prendre de façon rationnelle et en tenant compte d’éléments tangibles. Les médecins qui ont trouvé là une source d’équilibre personnel et professionnel sont ceux qui étaient véritablement porteurs d’un projet de vie. Un projet de vie au vert, mais pour autant mûrement réfléchi ! Et surtout, un projet à moyen ou long terme, sur la base d’une réflexion adossée à des arguments factuels. Pour finalement s’appuyer sur les vraies bonnes raisons de tenter cette belle aventure. Chez Laou, nous avons mené notre petite enquête. Et nous vous livrons ici trois solides arguments pour finir de vous convaincre de vous installer à la campagne.
Raison n°1 : s’installer à la campagne pour donner du sens à sa vie
Aujourd’hui, c’est probablement la quête numéro un chez beaucoup de Français. Et c’est celle qui explique, en grande partie, les changements radicaux opérés par certains. Et notamment s’agissant de leur orientation professionnelle. Car s’installer en zone sous-dotée, ce n’est pas seulement une action citoyenne. C’est d’abord un vrai retour aux fondamentaux. Un retour à la genèse de ce qui a vraisemblablement suscité votre vocation de médecin généraliste. Et choisir d’ouvrir son cabinet ou de rejoindre une maison de santé à la campagne, c’est commencer à tisser cet indéfectible lien avec les patients. Un lien qui donne alors tout son sens et sa noblesse à la profession de médecin, comme à chacun des métiers du secteur de la santé. Un lien qui traduit à lui seul une valeur forte et un dénominateur commun entre la vocation du médecin et un comportement ancestral caractéristique de la vie à la campagne : la solidarité.
Raison n°2 : s’installer à la campagne pour se lancer ou se relancer
Car s’installer en zone sous-dotée, c’est aussi bénéficier d’aides substantielles à l’installation. On ne le répétera sans doute jamais assez, mais se mettre au vert correspond aussi à une réelle opportunité économique. Surtout en début de carrière. Le CESP (Contrat d’Engagement de Service Public) est une mesure incitative à souligner qui propose aux étudiants une indemnisation pour une installation sur un territoire sous-doté. Et ce, dès la deuxième année. Mais quel que soit votre statut, faire le pari d’une installation à la campagne reste le moyen le plus sûr pour pouvoir s’installer en profitant de nombreuses aides cumulables. Des dispositifs d’exonération et des contrats d’aides et d’accompagnement portés par l’État, les ARS, la CPAM, mais aussi par les collectivités territoriales, et qui s’ajoutent à un prix de l’immobilier souvent très accessible. Des perspectives qui ouvrent grand la porte aux initiatives les plus ambitieuses. Et notamment celles d’imaginer la création d’espaces partagés. Une option qui rencontre aujourd’hui un franc succès et qui bénéficie aussi de réelles mesures de soutien à l’investissement.
Raison N°3 : se mettre au vert, ce n’est pas nécessairement s’isoler
Si s’installer en Zone d’Intervention Prioritaire s’avère une réelle opportunité pour monter son propre cabinet, c’est aussi l’occasion pour nombre de praticiens de se lancer dans des aventures plus audacieuses. Les projets d’investissement et de développement autour de maisons de santé pluridisciplinaires ne sont pas rares. Des plateformes partagées, dotées d’équipements modernes qui offrent la possibilité d’accueillir et de sous-louer une partie des locaux à des activités complémentaires. Un investissement plus conséquent, mais une source de revenus non négligeable pour des projets qui ont la faveur des banques, mais aussi de l’Europe à travers la Banque Européenne d’Investissement. Avec des taux au plus bas et des durées de financement pouvant aller jusqu’à 15 ans, ces prêts proposent de couvrir jusqu’à 100 % des besoins exprimés par les professionnels de santé.
La preuve par 3 que même si les clichés ont la vie dure, on peut vite trouver le bonheur dans son costume de médecin de campagne !
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