Vivre dans l’Yonne, à deux pas de Paris

L’Yonne est l’un des départements qui composent la région Bourgogne–Franche-Comté. Traversée par la rivière du même nom, l’Yonne offre une qualité de vie incomparable, à 1 h de Paris par le train. Vivre dans l’Yonne, c’est faire le choix d’un cadre naturel d’exception à haut potentiel. Laou vous emmène à la découverte de cette terre de contrastes qui recèle de multiples atouts, à commencer par ses grandes villes, Auxerre et Sens.

Sens. Photo : Pierre Pichon.

Vivre dans l’Yonne, presque une proche banlieue de Paris

Chez Laou, vous l’aurez peut-être remarqué, on a le goût des mots. Et quand l’occasion nous est donnée de rendre à quelques locataires du dictionnaire leurs lettres de noblesse, on s’y engouffre non sans délectation. Aussi, l’Yonne était pour nous l’occasion rêvée d’ajouter une majuscule à « banlieue ». Un mot parfois utilisé de façon péjorative alors qu’il désigne à l’origine la filiation et la contiguïté avec la Ville. Car faire le choix de vivre et travailler dans l’Yonne, c’est en effet faire le choix d’une grande proximité avec Paris. Située au carrefour des grands axes routiers, aériens et ferroviaires, l’Yonne est un point de chute idéal. Notamment pour celles et ceux qui souhaitent se mettre au vert, sans pour autant s’éloigner de la Capitale.

À quelques encablures de l’Île-de-France

Le département de l’Yonne bénéficie d’un maillage idéal en termes de voies de communication. Passage obligé vers les Alpes ou le sud de la France, sa proximité avec Paris en fait un territoire particulièrement attractif. Mais c’est surtout un département extrêmement accessible grâce aux nombreuses infrastructures autoroutières, aériennes et ferroviaires qui en font un carrefour névralgique à 120 km de Paris.

• Un train au départ de Sens vers Paris-Gare de Lyon, toutes les heures, en moins de 1 h. 
• Un train au départ d’Auxerre vers Paris-Bercy toutes les heures, en moins de 2 h. 
• Des trains directs entre Paris et Joigny ou Laroche-Migennes, en moins de 1 h 30.
• Autoroute A6 : 1 h 30 de Paris, 2 h 30 de Lyon.
• Autoroute A5 : 1 h 30 de Paris, 1 h de Troyes, capitale des magasins d’usine.
• Autoroute A19 : 1 h 30 d’Orléans.
• Aéroport d’Orly à 1 h
• Aéroport de Roissy Charles de Gaulle à 1 h 30

Joigny.

Un département à taille humaine

Une proximité géographique et structurelle avec la capitale qui rend l’Yonne particulièrement attractive. Pour autant, l’Yonne n’a rien perdu de sa singularité et de ses caractéristiques provinciales. Avec près de 335 000 habitants, l’Yonne se situe à la 70e place à l’échelle nationale. Une densité de population relativement faible (45 habitants/km²), qui lui confère une image de havre de paix, à un saut de puce de l’agitation parisienne.

À l’heure où des milliers d’urbains pensent très sérieusement à franchir le pas vers une mise au vert, l’Yonne apparaît comme un compromis idéal entre le chant des oiseaux et la mélopée du métro.

La culture au vert

De la maison natale de Colette aux châteaux de la Renaissance, l’Yonne se feuillette comme un grand livre dont on n’épuiserait jamais les pages. Mais surtout, n’allez pas croire que ce havre de paix a oublié sa créativité et son dynamisme dans les méandres de la grande Histoire. Les Nuits de Saint-Sauveur, le Catalpa Festival, les Rencontres Musicales de Noyers, etc. sont autant d’événements majeurs qui viennent ponctuer l’apparente quiétude de ce territoire, aussi vert que la rivière qui le traverse.

Et si c’est ce vert-là qui vous aimante, alors l’Yonne n’en a pas fini de vous emmener en balade. Le week-end venu, loin du tumulte et des soucis, vous prendrez sans doute volontiers la véloroute le long du canal du Nivernais, d’Auxerre à Decize. Un périple qui vous mènera alors d’écluse en écluse, le long des petits ports fluviaux. Peut-être y croiserez-vous les « flotteurs » chers à Romain Rolland, un autre enfant du pays. À moins que, sportif et aventurier dans l’âme, vous ne vous laissiez tenter par l’ascension des rochers du Saussoy, une ancienne barre de corail formée au jurassique qui offre de nombreuses possibilités d’escalade.

Auxerre, préfecture du département de l’Yonne. Photo : Shutterstock.

Travailler dans l’Yonne : un tissu économique dense et diversifié

Partir vivre dans l’Yonne, au-delà de la proximité avec Paris, c’est aussi bénéficier de la présence sur le territoire de quelque 20 000 établissements.

Un potentiel industriel et commercial indéniable

La proximité de Paris ouvre évidemment sur un extraordinaire bassin d’emploi. Et l’Yonne dispose en outre d’un maillage industriel et artisanal particulièrement dense qui offre de nombreuses opportunités d’emplois. On compte ainsi quelque 20 000 entreprises déjà installées sur le département.

Avec près de 65 % des emplois, le tertiaire est particulièrement bien représenté. Mais l’industrie se démarque cependant dans trois domaines en particulier : l’agroalimentaire, la métallurgie et les équipements mécaniques et la plasturgie.

Plusieurs grands noms du commerce et de l’industrie ont choisi de s’implanter sur ce territoire à haut potentiel :

• Schiever Distribution (centrale d’achat du groupe Auchan)
• Eurial Ultra Frais (produits laitiers)
• Prysmian Câbles et Systèmes France (câbles électroniques ou électriques)
• Berner (fournitures et équipements industriels)
• Saint-Gobain Performance Plastics (produits polymères)

Un artisanat local particulièrement dynamique

Le secteur de l’artisanat dans l’Yonne emploie près de 10 000 salariés, répartis au sein de plus de 8 000 entreprises. Ce qui fait de l’artisanat le premier employeur de l’Yonne. Une courroie de transmission essentielle dans l’économie locale, notamment pour la vitalité des zones rurales. La grande majorité des entreprises artisanales icaunaises sont d’ailleurs implantées dans des communes de moins de 2 000 habitants  — qui représentent pourtant plus de la moitié de la population du département.

Une redynamisation commerciale enclenchée

La démarche proactive de la ville d’Auxerre, chef-lieu du département, illustre parfaitement le renouveau de ces villes moyennes qui font leur révolution. Capitale culturelle et historique riche d’un patrimoine médiéval exceptionnel, la Ville s’est engagée dans un projet de renforcement de l’attractivité. Un projet d’innovation avec de nouveaux aménagements d’envergure et la revalorisation des richesses patrimoniales et du cœur de ville.

Et la jolie ville de Sens n’est pas en reste. En effet, en six ans, Sens a gagné 1 600 habitants, et son agglomération ne cesse de croitre. Il faut dire que sa très grande proximité avec la Capitale est un atout majeur dans le jeu de séduction des villes moyennes où il fait bon vivre. Mais il suffit d’arpenter les échoppes du centre-ville, nichées dans les maisons à pan de bois, pour tomber définitivement sous le charme et comprendre pourquoi de nombreux Franciliens ont déjà franchi le pas.

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Le marché couvert de Sens. Photo : Ville de Sens.

Des structures de formation à taille humaine

Et puis aujourd’hui, l’Yonne c’est la possibilité d’étudier dans le département, avec à la clef de multiples formations post-bac. Y compris des classes préparatoires aux Grandes Écoles. En effet, outre une vingtaine de lycées et une trentaine de collèges, l’offre de formation icaunaise a tout d’une grande. Avec en plus, un environnement d’apprentissage à taille humaine. À l’instar de l’Institut Universitaire d’Auxerre, et ses 520 étudiants. Ou encore l’Institut d’Enseignement Supérieur de l’Yonne à Sens (150 étudiants), l’Institut des Techniques d’Ingénieurs de l’Industrie d’Auxerre (159 apprentis), ou l’Institut de Formation en Soins Infirmiers d’Auxerre (310 étudiants). Et puis, l’École Nationale de Police de Sens et ses 200 élèves gardiens de la paix. Sans parler de la proximité immédiate des universités et grandes écoles de Paris, Dijon ou Troyes, qui viennent compléter cette offre.

Vivre d’histoire et de chablis

« Ma maison reste pour moi ce qu’elle fut toujours : une relique, un terrier, une citadelle, le musée de ma jeunesse… »

Colette, La retraite sentimentale (1907)

Un petit goût de Paradis

Pays natal de Colette, l’Yonne est un territoire gourmand. Une cuisine raffinée qui sait sublimer les produits du terroir. Truffes de Bourgogne, miel du Gâtinais, œufs en meurette, sans oublier la célèbre andouillette de Chablis, la gastronomie icaunaise comblera les gourmets les plus exigeants. Et puis, l’Yonne, c’est un rendez-vous incontournable avec le vignoble bourguignon. Des domaines à la réputation internationale. À commencer par l’appellation Chablis et ses 47 crus. Sans oublier le Pinot gris de Joigny, la robe dorée du Vézelay, la palette rouge, blanc, rosé de l’Auxerrois, ou l’étonnant Tonnerrois. Car le vignoble de l’Yonne est aussi une terre de contrastes. Un terroir qui reflète à lui seul tout un art de vivre. À consommer bien sûr, avec modération.

Un patrimoine millénaire

Vous l’aurez sans doute compris, l’Yonne possède un patrimoine culturel qui gagne à être exploré. Car l’Yonne est un véritable livre d’Histoire qui vous emmènera du Paléolithique à la Renaissance. Sans parler du charme de ces villages bourguignons dont certains sont classés parmi les plus beaux villages de France. Parcourir l’Yonne d’ouest en est ou du nord au sud, c’est la garantie d’un dépaysement à chaque étape. Des grottes d’Arcy-sur-Cure au Château d’Ancy-le-Franc, en passant par l’Abbaye Saint-Germain, partez sur les traces de Cadet Roussel et laissez-vous surprendre. Vous n’en reviendrez pas, mais vous y reviendrez à coup sûr. Peut-être pour y vivre !

Dans le Migennois.

Se loger dans l’Yonne, un projet accessible

La crise sanitaire et le développement du télétravail ont généré un réel engouement et une demande plus forte dans le département de l’Yonne. Pour autant, les prix n’ont pas réellement flambé. Avec un prix médian situé autour de 1 350 €/m², le coût de l’immobilier, dans un département aussi proche de la Capitale, demeure particulièrement attractif. Comptez 1 361 €/m² pour une maison et 1 348 €/m² pour un appartement. Et pour le loyer médian, on est entre 10 € et 11 €/m².

Les secteurs les plus recherchés se situent autour de Sens et d’Auxerre, mais même là, les prix des logements dépassent rarement 1 500 €/m². Dans certains secteurs, vous pouvez vous loger autour de seulement 1 000 €/m², comme à Migennes, à Joigny ou à Tonnerre, trois petites villes à découvrir !