Quel est votre parcours ?

Je suis originaire de Normandie, une région que j’ai toujours appréciée. Après des études en marketing, je me suis dirigé vers Paris, une ville où il était plus facile de trouver du travail. J’y ai vécu pendant plus de dix ans, période durant laquelle j’ai accumulé des expériences professionnelles, tout en profitant de la vie parisienne. Ma compagne, quant à elle, avait commencé ses études de médecine à Caen avant de me rejoindre à Paris pour les terminer.

Paris est une belle ville, mais malgré tout, nous ressentions souvent le besoin de nous évader le temps d’un week-end. Nos amis et familles restés en province, achetaient des maisons et construisaient des vies qui nous paraissaient plus confortables. Cela nous manquait.

Quel a été votre déclic pour quitter Paris ?

L’arrivée de notre premier enfant a bouleversé notre vision des choses. Vivre dans 50 mètres carrés n’était plus tenable. Nous avons réalisé que nous voulions offrir à notre enfant la même enfance que nous avions eue, avec de l’espace, la mer et la nature. Quand on a des enfants, on remet les choses en perspective. On travaille pour vivre, pas l’inverse. À 20 ans, on s’éclate à Paris, mais à 30 ans, une fois qu’on a coché certaines cases, on se rend compte qu’il manque certaines choses. Ce sentiment, je l’ai ressenti lorsque j’ai quitté la Normandie. Je n’avais jamais autant apprécié le vert des champs que lorsque je ne l’avais plus sous les yeux.

Quitter Paris m’a vraiment permis de trouver un meilleur équilibre entre ma vie professionnelle et ma vie de famille. J’ai pu continuer de faire un travail passionnant tout en pouvant partir à 17h pour aller chercher mes enfants à l’école et profiter d’eux.

Comment s’est déroulé votre recherche d’emploi ?

Ma compagne a eu une opportunité dans le Finistère, et nous avons sauté le pas. Cependant, de mon côté, je n’ai rien trouvé pendant deux ans. J’ai commencé à chercher des opportunités à Rennes, et c’est par hasard que j’ai découvert une offre d’emploi dans les Côtes-d’Armor, chez le fabricant d’étiquettes adhésives Grand Ouest Etiquettes. Ils m’ont donné ma chance et nous avons à nouveau déménagé.

Pierre-Antoine et ses collègues

Nous n’avions jamais envisagé de vivre dans les Côtes-d’Armor, une région que nous connaissions à peine. Mais en l’explorant, nous sommes tombés sous le charme. Aujourd’hui, nous sommes ravis de cette décision. Je suis épanoui dans mon travail. Mon entreprise me permet de m’investir dans des projets qui ont du sens et un réel impact. De plus, j’ai retrouvé un équilibre de vie que je n’aurais jamais imaginé possible à Paris. Je termine parfois mes journées par un pique-nique sur la plage, et voir nos deux filles jouer au bord de l’eau et chercher des crabes avec leur épuisette, me confirme que nous avons bien fait de prendre ce risque. Aucun regret, au contraire.

Comment s’est déroulé votre intégration en Côtes-d’Armor ?

L’accueil par les costarmoricains a été chaleureux. Lamballe, où nous nous sommes installés, regorge d’activités organisées et d’événements qui facilitent la création de liens. J’ai pu m’adonner à mes passions : l’escalade et la pêche, des activités accessibles à proximité et qui m’ont aidée à faire des rencontres. Ma compagne a intégré l’hôpital de Saint-Brieuc, 3ᵉ plus grand hôpital de Bretagne.
Ses missions et le travail en réseau avec notamment le CHU de Rennes lui apportent satisfaction.

Nous avons également trouvé rapidement une Maison d’Assistantes Maternelles (MAM) extra, ce qui nous a permis de nous installer en toute sérénité.

Ce territoire, avec son caractère bien affirmé, n’a rien à envier au reste de la Bretagne. Nous profitons aujourd’hui d’une belle maison sans vis-à-vis. Ici, tout est à portée de main, que ce soit les sports ou les balades en pleine nature.

Que conseillez-vous à des personnes qui hésitent encore à quitter Paris ?

N’ayez pas peur de sauter le pas. Pour beaucoup, la capitale représente l’élite, et le reste du pays est considéré comme secondaire professionnellement. C’est totalement faux. Les projets sur lesquels je travaille ici sont très stimulants et concrets. Mon entreprise est une PME flexible, ce qui rend les évolutions plus faciles à mettre en place. La dirigeante est une visionnaire et inspirante.

Delphine Rault – Dirigeante de Grand Ouest Etiquettes

Mes missions ont évolué et sont différentes de celles que j’avais à Paris mais tout aussi satisfaisantes !
Les Côtes-d’Armor sont sans doute le département de Bretagne où l’immobilier est le plus accessible, y compris en bord de mer. Pour le prix d’un studio parisien, vous pouvez trouver une belle maison avec jardin.

 

Aujourd’hui, la Bretagne m’a adopté et je me sens fier de faire partie de la « team Bretagne ». Ici, je ne suis plus anonyme comme à Paris. Mon entreprise participe activement à la mise en valeur de la région, et j’essaie de contribuer à mon échelle. J’ai de la chance de pouvoir savourer cette région.

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