Vivre à Caen : vous partez quand ?

Une seule syllabe pour dire une ville aux multiples facettes. Vivre à Caen, c’est d’abord bénéficier d’une situation géographique privilégiée, dans le magnifique Calvados. Caen fait désormais partie des 5 premières villes françaises où il fait bon vivre ! Mais vivre et travailler à Caen, c’est aussi faire le choix d’une ville d’Histoire dont vous ne vous lasserez pas de découvrir les secrets. Suivez le guide.

Le bon temps, c’est Caen !

Chef-lieu du département du Calvados et capitale économique de la Basse-Normandie, Caen, c’est encore un peu le Bassin Parisien. Il faut dire qu’on est à deux heures à peine de Paris par le train. Et à moins de 3 h par l’autoroute A13. Et puis, la ville est également reliée à l’Angleterre toute proche par la ligne de Ferry Caen-Portsmouth. Enfin, l’aéroport de Caen-Carpiquet dessert 10 destinations parmi lesquelles Lyon, Marseille, Nice, Toulouse et Ajaccio.

Cinquième ville française où il fait bon vivre (classement 2022 de l’Association des Villes et Villages), Caen est d’abord une cité qui bouillonne d’initiatives. Avec 107 686 habitants au dernier recensement (268 470 pour la communauté urbaine Caen-La-Mer), Caen connaît aujourd’hui une hausse sensible de sa démographie. Une évolution positive qui ne doit rien au hasard. Car l’effervescence notable de la ville, et la dynamique de construction et de rénovation de son patrimoine sont pour beaucoup dans cette attractivité.

Vivre à Caen et flâner dans le centre-ville

Caen a les atouts d’une grande ville, tout en restant à taille humaine. Vous y retrouverez bien sûr les enseignes les plus connues en vous baladant. Mais si vous avez la curiosité de vous aventurer près de la place Saint-Sauveur, dans la rue Froide, qui porte si mal son nom, vous découvrirez quantité de boutiques de charme. Sur cette même place Saint-Sauveur, se tient également un célèbre marché, qui réunit tous les Caennais, chaque vendredi. C’est là le temple de la gastronomie de la vieille ville. Mais si vous êtes à la recherche d’autres nourritures, plus spirituelles, vous êtes aussi au bon endroit. À quelques mètres de là, le quartier recèle un autre trésor. Car c’est l’antre des bouquinistes et des librairies, pour le plus grand plaisir des amateurs de littérature et de livres rares.

Caen, la culture avec un grand « C »

Parler de vie culturelle à Caen relève quasiment du pléonasme. Avec une pléiade d’événements, de concerts, de spectacles, et ce tout au long de l’année, Caen se classe là encore dans le top 5 des villes françaises. Et c’est sans compter les grands festivals qui viennent ponctuer l’agenda culturel de la métropole normande :

• Le festival de Beauregard, une scène de concert qui s’étend sur 23 hectares avec une programmation éclectique ;
• Les Boréales, festival au nom évocateur, qui vous entrainera dans le monde enchanté des « Nords », littérature, cinéma, danse, concerts, expositions, etc. ;
• Éclats de rue, l’événement estival et ses spectacles gratuits, disséminés au gré des rues et des jardins, pour le plaisir des grands, mais aussi des petits.

Mais Caen, ce sont aussi des infrastructures dédiées à la culture et qui animent l’espace urbain tout au long de l’année :

• Des salles de spectacles avec le Zénith bien sûr, mais aussi le Cargö, scène de musiques actuelles ;
• 5 théâtres, dont une scène nationale et un conservatoire régional ;
• Des musées dont la réputation dépasse les frontières nationales, tel le Mémorial de Caen ;
• Mais aussi l’IMEC, Institut Mémoire de l’Édition Contemporaine, ou encore la Bibliothèque Tocqueville, qui impressionne autant par son architecture que par la richesse de ses collections.

Vivre à Caen et visiter l’Histoire

Car s’il est une cité qui vous conte la grande Histoire, c’est bien la ville de Caen. Surnommée la ville aux 100 clochers, l’architecture ancestrale le dispute à la modernité de certains bâtiments. Cité des Ducs de Normandie et deuxième ville du duché sous le règne de Guillaume le Conquérant, Caen a traversé la grande Histoire au rythme des batailles dont elle a souvent été le théâtre. De la guerre de Cent Ans à la Deuxième Guerre Mondiale, la ville a toujours su renaître de ses cendres et effacer les stigmates de la destruction des deux tiers de son patrimoine bâti.

Dans l’urgence de la reconstruction d’après guerre, c’est l’architecte Marc Brillaud de Laujardière qui prend en main le destin de la cité. Évitant soigneusement le pastiche des quartiers épargnés par les bombardements, il va apporter à Caen un modernisme tout en nuances. Caen prend alors des allures de Paris, avec des îlots haussmanniens en pierre de Caen qui confèrent à la ville un charme indéniable. Et ce, même si la nécessité de reloger une population dense a nécessité ensuite quelques compromis, avec la construction de bâtiments plus modernes.

Travailler à Caen : un environnement économique particulièrement favorable

Caen et son agglomération offrent aussi de réelles opportunités en termes d’emploi ou de création d’entreprises. Car l’aire urbaine de Caen ce sont aussi quelque 37 000 entreprises répertoriées, et plus de 170 000 emplois. Ce qui en fait le 1er pôle économique de l’ouest de la Normandie. Un dynamisme, mais surtout une diversité qui ouvrent aux entreprises et aux néo-arrivants un espace économique très favorable.

De très grands groupes industriels ont ainsi fait le choix de s’installer à Caen. On y trouve notamment de nombreux sous-traitants, dans des secteurs aussi porteurs que l’automobile, l’aéronautique, le nautisme ou le nucléaire. De Volvo Renaults Trucks à PSA, en passant par GANIL, laboratoire international de recherche physique, ou encore NPX semi-conducteurs, ce sont là quelques joyaux de l’industrie qui ont pris racine en terre caennaise. Cité d’avant-garde, Caen n’a pas oublié d’intensifier le développement économique de son agglomération via la création de structures « facilitatrices » et innovantes. Le MoHo, espace de coworking, la Grande Halle, tiers lieu spécifiquement ancré dans l’économie sociale et solidaire, ou EPOPEA, supercampus visionnaire, sont autant d’initiatives qui propulsent Caen vers un futur ambitieux.

Vivre et étudier à Caen : des formations supérieurement… supérieures !

Avec plus de 45 000 étudiants inscrits dans l’académie, Caen est en effet une métropole résolument tournée vers l’avenir et la jeunesse. Un vaste choix de formations s’offre aux futurs diplômés. Qu’ils soient attirés par une formation initiale ou qu’ils aient fait le choix de s’orienter vers un parcours en alternance. L’Université de Caen dispose en effet d’une large palette de solutions. Qu’il s’agisse de filières généralistes ou de formations très spécialisées. À l’instar de la licence professionnelle « produits laitiers » : un diplôme couleur locale.

Mais au-delà de la filière universitaire, Caen peut aussi se targuer de posséder en son sein plusieurs grandes écoles dont la renommée n’est plus à faire. École supérieure d’ingénieurs, école de commerce et de management — l’EM Normandie figure dans le top 20 des formations post-bac +2 — ou filières courtes, l’offre de formation est digne des plus grandes villes de l’Hexagone.

Vivre à Caen et prendre la clef des champs

Parce qu’aux quatre points cardinaux, Caen vous ouvre la porte sur des tableaux en vert et bleu. Car vivre et travailler à Caen c’est aussi faire le choix d’un juste compromis entre le dynamisme d’une ville tournée vers l’avenir, et la douceur de vivre d’une cité à taille humaine. Entre terre et mer, Caen c’est d’abord un cadre de vie rare. Un environnement privilégié comme on en trouve peu dans une ville de cette dimension. Et il faut savoir s’aventurer aux abords de cette agglomération idéalement située.

À quelques encablures, suivez les bords de l’Orne et empruntez à pied ou en vélo la voie verte qui vous mènera jusqu’à la mer. Poussez vers Ouistreham Riva-Bella et vous tomberez forcément sous le charme de cette perle de la Côte de Nacre. Une cité balnéaire classée, et qui semble avoir été créée par un marchand de cartes postales. Mais pour tout lire des paysages alentour, il faut aussi apprendre à s’égarer en étoile. Pour découvrir la Colline aux oiseaux, ou encore la forêt de Grinsbocq et tant de chemins escarpés propices aux sports de nature.

Caen en mode gourmande

Vous l’aurez compris, à Caen, il fait bon vivre. Mais, dans bien vivre, il y a aussi bien manger. Et à celles et ceux qui réduisent la cité caennaise à son incontournable recette de tripes, il faudra alors revisiter le manuel du parfait gourmet. À commencer par les éternels produits de la mer. Moules, huitres, évidemment. Et on ose à peine vous parler de la reine Saint-Jacques et de ses multiples accommodements. Ni même, des recettes d’agneau de pré salé. Un must, élevé dans la Baie du Mont Saint-Michel. Et à l’étal des artisans charcutiers, vous vous laisserez forcément tenter par la célèbre andouille de Vire ou encore le boudin de Mortagne. On ne vous vantera pas davantage le cidre légendaire pour ne pas vous pousser à la consommation. Enfin, les plus exigeants d’entre-vous seront ravis de trouver au gré de leurs escapades gourmandes, deux restaurants étoilés, Ivan Vautier et À contre sens, dans la seule ville de Caen.

Les prix de l’immobilier à Caen 

Se loger à Caen oui, mais à quel prix ? C’est sans doute la question que vous avez envie de nous poser, convaincus désormais des multiples attraits de Caen. Les chiffres du laboratoire Clameur, fondés sur les baux signés sur l’année passée à Caen, font état d’un loyer médian de 12 €/m², toutes surfaces confondues. Une tendance à la hausse [+1,5 %], mais qui reste aux antipodes des loyers constatés dans les grandes métropoles. Pour acquérir un appartement ou une maison, le prix médian de référence se situe aux alentours de 2 524 € le m². Comptez 3 545 € le m² pour une maison T5 et 2 709 € le m² pour un appartement T4 ou plus. Là encore, on se situe très loin des tarifs pratiqués dans certaines grandes villes. Et qui plus est, des municipalités situées en bord de mer ou à proximité.

Le centre-ville de Caen fait bien sûr partie des valeurs sûres pour investir notamment dans le centre historique. Mais d’autres quartiers sont également très prisés. Le Jardin des plantes par exemple ou encore le quartier de Vaucelles. Sans oublier l’écoquartier des Rives de l’Orne. Le Projet Caen Presqu’île, entre rives et bocages, qui s’étale sur 300 hectares, offre quant à lui une belle opportunité. Près de 4 000 logements et 40 000 m² d’activités économiques à quelques kilomètres des plages et qui forment un nouveau territoire à vivre au cœur d’un corridor écologique. La ville de demain, c’est à Caen, et c’est aujourd’hui !