Témoignage : Vent des forêts, l’opportunité professionnelle parfaite pour Pascal

Cela fait déjà 13 ans que Pascal Yonet, un ancien parisien, s’est installé à Saint-Mihiel en Meuse. Depuis, il est le directeur artistique du projet dont il est tombé amoureux : Vent des Forêts, un centre d’art contemporain au milieu des bois. Depuis 25 ans, Vent des Forêts représente la rencontre fructueuse du monde rural et de l’art contemporain. Porté par une association qui fédère 6 villages agricoles et forestiers, des artistes d’aujourd’hui y sont invités à développer un travail de création en collaboration avec le territoire. Exposées en pleine nature, parfois discrètes, souvent monumentales, les œuvres se modifient avec le temps et au fil des saisons.

L’opportunité professionnelle, un élément moteur de mobilité 

En 2008, alors que Pascal habite dans le centre de Paris et exerce dans les Yvelines en région parisienne, il postule pour le projet Vent des Forêts. Pour lui, c’est tout de suite une évidence, il lui semble pertinent de s’investir dans un projet qui a du sens et auquel il va pouvoir apporter sa pierre. Le défi est de taille et nécessite de bien appréhender l’environnement en amont d’accepter la responsabilité de ce poste de direction artistique.  Pour appuyer sa candidature, il commence une étude approfondie du territoire, des perspectives et des évolutions possibles. Il est alors le premier convaincu, Vent des Forêts est extrêmement novateur et porte de belles valeurs écologiques, environnementales et artistiques.

De plus, la proximité avec Paris apparaît comme un atout supplémentaire, notamment pour garder un lien avec le cœur du monde artistique et pouvoir rencontrer les professionnels du métier.   Très vite, il quitte Paris pour venir s’installer en Meuse où il se sent tout de suite à sa place. 

Une intégration dans les règles de l’art 

Depuis, son quotidien est aux antipodes de la vie parisienne. Il s’installe à Saint-Mihiel, une ville moyenne, à 10 min de son travail, dotée d’un riche patrimoine historique. À son arrivée, il loue un bien. Une fois qu’il s’est senti “comme chez lui, tel un enfant du pays” en Meuse, il a acheté sa maison avec son grand jardin pour moins de 85 000€. Aujourd’hui, véritable défenseur et promoteur du territoire, il s’investit chaque jour pour faire connaître la Meuse.  Passionné par le territoire, son intégration fut très simple. Pour lui, ce n’était en aucun cas une prise de risque mais une évidence, une installation presque militante dans un territoire hors normes au grand potentiel. Il décrit les habitants comme très accueillants et toujours disponibles pour l’aider dans le développement de ce projet ambitieux. 

Conquis et prêt à conquérir 

Pour Pascal c’est évident, la Meuse n’a rien de comparable à Paris, c’est un tout autre monde, une autre temporalité. De par son métier, il a rapidement pu se mettre en relation avec les artistes, les artisans et tout autre personne souhaitant s’investir dans le projet. Grâce à cela, il s’ouvre chaque jour à de nouveaux savoirs, paysages, relations. Multi-casquette, il ne regrette pas d’être parti et affirme être fier d’avoir pris part à cette démarche qui emploie aujourd’hui 7 personnes ainsi que des jeunes en services civiques.  Pour lui, il est essentiel pour un nouvel habitant souhaitant s’installer de s’émerveiller et de s’intéresser à ce territoire méconnu et sous-estimé. De voir cela comme une aventure, prendre le temps pour les choses simples de la vie. 

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